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Les Vergers - La qualité des fruits avant tout !

Pour produire des fruits d’une qualité organoleptique supérieure, une sélection rigoureuse de variétés anciennes et nouvelles est réalisée.

Et cela, en tenant compte des conditions climatiques ainsi que du sol de la région.

 

 

Pourquoi pratiquer la biodynamie ?

 

Cette agriculture durable et respectueuse de l’environnement permet de stimuler la vie dans le sol et de donner de l’énergie aux plantes en développant la biodiversité dans tout l’écosystème. C’est une démarche qui repose notamment sur le calendrier lunaire prenant ainsi en compte les influences cosmiques.

 


Cultiver la biodiversité


A l’inverse des systèmes conventionnels, la recherche de la biodiversité est permanente car elle permet de maîtriser certaines difficultés :
Les variétés : Favoriser la diversité permet de garder un équilibre rendant ainsi les variétés moins sensibles aux maladies et aux parasites.
Un couvert végétal au sol : dans tous les vergers, une bande enherbée est installée au milieu du rang avec différentes espèces végétales. Le trèfle, par exemple, capte l’azote de l’air et vient le restituer au sol qui se trouve alors enrichi.
Des haies brise-vent autour des parcelles : composées de différentes variétés d’arbustes et d’arbres, elles assurent une protection naturelle des vergers par rapport au vent. Et surtout, elles abritent une faune très diversifiée et utile pour le verger.
La faune épigée : ce terme englobe toute la faune qui vit en surface et au dessous du sol (vers de terre, cloportes, acariens, fourmis…). En biodynamie, on lui accorde beaucoup d’attention. On cherche à avoir un maximum de vers de terre car ils viennent en surface se nourrir des feuilles. En s’enfonçant dans le sol, ils creusent des galeries et y laissent de l’humus. Ainsi, ils permettent au système racinaire de se développer en profondeur, ce qui rend l’arbre moins vulnérable.

 

 

Multiplier et améliorer les variétés

 
Les pommes sont répartit en 3 grandes catégories : les primeurs (à consommer aussitôt après récolte), les pommes demi-saison (disponible jusqu’en décembre) et les tardives à consommer jusqu’au printemps.
Les pépiniéristes jouent un rôle important pour développer de nouvelles variétés. Ces nouvelles variétés sont en phase de test. Les expérimentations peuvent durer jusqu’à 10 ans avant de savoir qu’une variété correspond aux attentes des consommateurs et être gérable par l’arboriculteur.

 

 

Privilégier la santé et la vitalité des arbres

 
Un bon système racinaire permet d’apporter à l’arbre les ressources nécessaires pour nourrir les fruits et se défendre contre les maladies et parasites.
Planter en butte pour évacuer rapidement l’humidité au pied de l’arbre et permettre à la partie supérieure du sol de se réchauffer plus vite au printemps.
Tailler de façon douce et réfléchie pour préserver l’équilibre et la qualité des fruits
Agir pour réduire l’alternance et les risques d’irrégularité de la production d’une année à l’autre  en travaillant sur la fleur au mois de mai.
Empêcher le gel au printemps : surveiller les conditions climatiques est indispensable. En cas de gel, des bougies sont placées dans les vergers pour augmenter la température des arbres et protéger la future récolte.
Des stations météo dans les vergers : les vergers sont équipés de station météo ultra performante avec télétransmission.
Fertiliser selon les besoins

 

 

Favoriser une qualité optimale des fruits

 
Rechercher une bonne pollinisation : assurée par des ruches placées dans les vergers, elle est très importante et déterminante pour la formation des pépins. Plus il y a de pépins plus les fruits seront de qualité.
Une irrigation localisée très économe en eau : grâce à leur système racinaire profond, les arbres de nos vergers reçoivent seulement la moitié de la quantité d’eau évaporée par jour. Soit 4 à 5 fois moins que dans les vergers conventionnels. Limiter l’eau donne plus de texture, d’arôme, de croquant, de sucre et des jus savoureux. Cela rend aussi les fruits moins fragiles à la manipulation.


L’éclaircissage : enlever l’excédent de fruits ou de feuilles à la main pour que l’arbre soit équilibré par rapport aux fruits
• Des rendements raisonnables
• Un système de traçabilité performant pour collecter des données précises sur les fruits

 

 

Un système d’alimentation en eau autonome et qualitatif


L’eau est brassée en forme de huit et emprunte une cascade de 4 vasques arrondies, ce qui la vivifie et lui confère une grande oxygénation. Elle irrigue les arbres et permet de piéger le fer.

 

 

Assurer une bonne conservation des fruits


• Pour enrayer les problèmes liés à la pourriture du fruit pulvériser une algue riche en calcium qui enrobe les fruits et ferme ses pores, les protégeant ainsi des agressions extérieures.
• La récolte se détermine après avoir effectué des contrôles visuels sur la coloration des pépins, le taux de sucre, la fermeté et l’amidon des fruits.
• Ensuite, les pommes sont à stocker par lots et par variété en chambre froide ce qui permet d’avoir un affinage des fruits optimal.
• Un système d’extraction de l’éthylène qui est naturellement produit par les fruits est à utiliser, ce qui ralentit le mûrissement et permet d’avoir des pommes jusqu’en mai. La plupart du temps, le stockage traditionnel permet d’avoir des fruits impeccables jusqu’en janvier seulement. 
• Il faut noter que la conservation dépend avant tout du climat de l’année.

 

 

Les traitements

 
Les traitements attribués aux arbres en agriculture biologique et biodynamique sont réalisés avec des produits naturels qui ne détruisent ni les auxiliaires ni la faune présente. Tous les produits de traitements agissent par contact extérieur et ne pénètrent pas dans la plante.

Lutter contre la tavelure
C’est un champignon qui s’installe sur les feuilles et le fruit. Les vers de terre, aident à maitriser ce problème car ils consomment ces feuilles. Il s’agit aussi de suivre les paramètres météorologiques pour évaluer le risque de dissémination.

Le carpocapse :
 Il s’agit du ver de la pomme. Pour le maitriser, la population de papillons est régulée dans les vergers en utilisant la confusion sexuelle.

 

Les règles d’or de la bio-dynamie
Pas de produits chimiques, travail modéré du sol, bonnes pratiques de désherbage, rotations longues des cultures pour laisser la terre se reposer ; pour les animaux, respect du bien-être et des cycles de reproduction, antibiotiques interdits...
Sur tous ces points, l’agriculture bio-dynamique et l’agriculture biologique sont similaires.
Mais si les méthodes bio s’appliquent à respecter la terre, celles de la bio-dynamie s’attachent à la soigner.
Ainsi, elle conçoit la ferme comme un organisme vivant dont les organes seraient les animaux (vaches, moutons, volailles, mais aussi abeilles) et les végétaux (prairies et champs, arbres et légumes). Son objectif est de parvenir à un équilibre harmonieux et autonome au sein de la ferme agricole, avec un apport animal qui enrichit les végétaux (via le compost) et des végétaux qui nourrissent les animaux (céréales, fourrages).

 

Article rédiqé par Les Côteaux Nantais

 

 

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